
Les belles plantes sous leurs serres aiment se gaver de soleil
Et se montrent proliférantes quant à l’envie de resplendir.
La grêle qui tape sur le verre, la poussière que le vent balaye
Les laissent toutes indifférentes sans les empêcher de grandir.
Quand une jeune fille en fleur jette un regard par la fenêtre,
Bien heureux qui l’apercevra et chanceux qui la cueillera.
Et celui dont la main effleure leur corolle saura reconnaître
La félicité mais devra l’orner de vingt-quatre carats.
Je connais une jardinière qui habite au dernier étage
Dans une mansarde aérée, bien à l’abri des parasites.
Or les fruits de sa pépinière sont faits d’amour et de laitage
Dont j’aime me désaltérer quand je viens lui rendre visite.
Tableau de Johannes Norretranders.
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