Où est le chat de l’écrivaine ?

Il est là où il ne faut pas et n’est pas là où on l’attend
Mais quand le maître est écrivain ou la maîtresse, femme de lettres,
Alors le chat n’est pas sympa et devient suppôt de Satan
Ou égérie de droit divin selon le souffle à lui transmettre.

Celui de Shakespeare, coquin, était un matou choupinou ;
Le chat scénique de Molière manifestait beaucoup d’humour ;
Ceux des auteurs américains dorment toujours sur leurs genoux
Et ceux des femmes romancières miaulent sur les romans d’amour.

Illustration de Trina Schart Hyman

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