



Le chat parti, les souris dansent et puis reviennent les vestales ;
Ce sont nos matous disparus qui sourdent à travers les plinthes.
Quand vacille la flamme en cadence d’une bougie sur piédestal,
On voit leurs âmes comparues revenir miauler leurs complaintes.
Quand ses neufs vies sont dépensées, le chat accède à sa retraite
Et revient selon les saisons en robe de féminité.
Mais pour ne pas nous offenser, en apparence de soubrette,
Il vient fleurir notre maison dans toute sa félinité.
Toutes les chattes de mon enfance reviennent régulièrement
À travers portes et volets pour somnoler dans mon armoire.
Chaque vestale pour ma défense fait fuir spectaculairement
Démons et autres feux follets, tous délogés de ma mémoire.
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