
Les mâts perdent leurs voiles mortes qui, hier encore, claquaient au vent ;
Les coques se couvrent de rouille et battent pavillon d’automne.
Les oiseaux volent en cohorte et se rassemblent sur les auvents
Des maisons du port qui se mouille de vaguelettes monotones.
Les brumes opaques du matin floutent les barques des pêcheurs ;
Elles perdurent jusqu’au soir pour s’évanouir en clair-obscur
Dans le firmament de satin qui règne sur les pluies de fraîcheur
Par la hauteur des déversoirs et la colonne de mercure.
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Tableau de Claude Monet.
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