
Quelle était belle la chevauchée qu’aucun œil n’a su percevoir
Mais qui sut pourtant bravement désarçonner l’autorité !
Comme une femme débauchée, oser se montrer par devoir
Entièrement nue crânement et marquer la postérité.
On dit que les gens par pudeur, mais respectueux par honneur,
Fermèrent portes et volets et restèrent au fond, reculés.
Seuls les enfants dont la candeur espérait un peu de bonheur
Purent par des regards volés témoigner de l’immaculée.
La nudité devient une arme quand elle est brandie par l’audace
Un peu comme la vérité lorsqu’elle est dite avec courage.
Aujourd’hui contre les gendarmes et la police face-à-face,
Il faudrait, sa témérité, exprimer dans notre entourage.
(Tableau de Jeffrey Chong Wang.
Lady Godiva fit souvent appel à son mari, comte de Mercie, qui refusait obstinément de diminuer les taxes dont souffraient les citoyens. Las de son insistance, celui-ci prétendit accéder à sa demande si elle se montrait à cheval, nue. Sa femme osa traverser la ville entièrement nue et le mari supprima les impôts.)
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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