
« La Reine est folle, folle est la Reine ! » entend-on partout quand on sort.
Bien sûr, appelé à régner, le nouveau roi porte l’espoir.
Son épouse se montre sereine ; elle deviendra reine consort
Même si elle ressemble à l’araignée du soir, signe de désespoir.
La Reine défunte se retrouve au paradis des souverains
Où elle regagne ses ancêtres, tous portés sur la gaudriole.
Mais le plus grand choc qu’elle éprouve, c’est de rejoindre son bourrin
Au corps laqué, en bois de hêtre, prêt à faire mille cabrioles.
Savez-vous que la reine est nue sur son fidèle cheval de bois ?
Terminés les robes pastel, les chapeaux et les uniformes !
Qui sait que seront devenus ses célèbres chiens qui aboient ?
Sans doute au chenil du Castel aux niches royales et cruciformes.
Tableau de Daniel Porada.
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