
Combien de fois ai-je arpenté l’escalier des vagues turquoise
Qui mène derrière l’horizon là où naissent les légendes kurdes,
Dans ce décor parementé de nébulosités narquoises
Qu’un peintre a, sans autre raison, mélangées dans un rêve absurde ?
La Pleine Lune évidemment et ses orages magnétiques
Qui viennent inciter les étoiles à briller comme des soleils
Et danser dans le firmament de ce fond de ciel hypnotique
Qu’un peintre a brossé sur la toile de l’univers de mon sommeil.
Mais quel est ce peintre lubrique qui peint ces décors enchantés
Où ma nudité s’insinue comme un pinceau émancipé ?
Sans doute un rêveur excentrique qui m’invite à me transplanter
Dans ce paradis inconnu et me prie d’y participer.
Tableau de Tuco Amalfi.
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