
Trop grande pour moi, ma planète est devenue toute petite ;
Ses limites incommensurables sont désormais outrepassées.
Trop vaste pour moi, l’internet est l’évolution contredite
Par les commerces équitables qui sont à jamais menacés.
Trop vaste pour moi, l’océan est devenu une poubelle
Où tout l’inutile s’entasse une fois qu’on l’a consommé.
Tout le ciel pur et bienséant porte une pollution rebelle
Qui détruit la faune fugace et la flore bientôt consumée.
Tout mon petit confort moderne, mes gadgets et mes machins-chouettes,
Laissent à la Terre des séquelles d’irréversibles désillusions.
Le progrès n’est qu’une lanterne, un simple miroir aux alouettes
Qui scie la branche sur laquelle j’ai bâti un monde d’illusion
Illustration d’Aitch sur https:www.behance.netgallery15369571The-Imaginary-Life-of .
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