
De soleils mutinées aux cheveux de comètes,
En robes satinées, les déesses-planètes
Enfantent la Nature dans le creux du foyer
De la mer où saturent ses enfants octroyés.
Qui les a fécondées par les vents de l’espace ?
Des rayons émondés d’astres qui se déplacent
Soumis à l’attraction des galaxies lointaines
Et la gravitation de brunes étoiles naines.
Notre mère la Terre et sa fille la Lune
Ont fondé le croissant fertile du berceau.
Le père est un mystère mais sa sève opportune
Coule dans tous les sangs des hommes universaux.
Tableau de Maria Pace Wynters.
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