
Quand les voitures électriques auront vidé leurs batteries,
Elles reviendront à la nature, épaves au bord des sentiers
Comme bornes kilométriques composées de quincaillerie
Dont les pitoyables armatures nous sèmeront un triste chantier.
Quand la rouille aura corrodé et de moisi tout recouvert,
Nos descendants étudieront toutes ces carcasses métalliques.
À partir des tôles érodés des mécanismes à découvert
Ils jugeront et maudiront l’usage de ces engins phalliques.
L’électricité invisible ne pollue point en apparence
Mais la produire nous demande trop d’efforts envers la planète.
Demain la dépense nuisible entraîne déjà des carences
Et la vie devient trop gourmande pour nourrir ses marionnettes.
Non ce n’est pas derrière chez moi.
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