
Toutes ces vieilles clefs rouillées qui voudraient bien ouvrir mon cœur
Me poussent à l’ultra-protéger contre toute forme d’effraction.
Seul pourra le déverrouiller mon petit prince, mon vainqueur,
Pas un idiot, le cœur léger, qui le ferait par distraction !
Celui qui force ma serrure pourrait s’en aller la clef basse ;
Qui se sert d’un passe-partout, à tout jamais, serait banni !
Un homme bardé de ferrures se retrouverait dans l’impasse ;
Un soupirant de rien du tout m’agacerait de litanies !
Je sais que je suis difficile et qu’il n’y a de prince charmant
Que celui que mon cœur transforme par l’amour et par la patience
Je ne suis pas fille facile et j’attends l’homme désarmant
Dont l’essence prendra la forme de l’âme-sœur de ma conscience.
Tableau de Catrin Welz-Stein.
Laisser un commentaire