
Avant qu’il naisse, je le devine depuis l’arrivée du printemps,
Fin mars quand le soleil s’amuse à s’attarder le soir venu.
Puis sous les orages qui ravinent les chemins de boue sanglotant
Et les exhalaisons profuses après une ondée bienvenue.
Le mois d’avril coupe le fil des trois premiers mois de l’année
Que j’oublie vite avec le temps pour accueillir d’autres saisons.
Au mois de mai, les jours défilent ; le voici déjà suranné,
Hier à peine débutant et demain parti sans raison.
Adieu printanière un peu folle avec tes petits saints de glace,
Tes giboulées de canicule et tes averses qui s’enchaînent !
Tant mieux ! Mes canards en raffolent et mes fleurettes s’en prélassent.
Tu n’étais pas si ridicule et je t’attends l’année prochaine.
Illustration du calendrier d’Olga Ert sur https:www.behance.netgallery186943calendar .
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