



La vierge clôture l’été, c’est déjà le temps des colchiques ;
Les feuilles commencent à tomber malgré la chaleur persistante.
On l’aperçoit se refléter sur les eaux sombres métapsychiques
Des lacs et étangs surplombés par sa psyché inconsistante.
La mère est enceinte en automne ; elle gardera neuf mois son fruit
Et subira une alchimie archangélique en son bassin.
Sa grossesse paraît monotone mais à l’intérieur se construit
Une inviolable biochimie qui métamorphose en son sein.
L’enchanteresse ferme l’hiver et annonce le renouveau
De primevères en perce-neiges, de boutons d’or en pâquerettes.
En accord avec l’univers qui met les saisons à niveau,
Elle exécute son manège, fraîche émoulue et guillerette.
La sorcière charme le printemps, surtout les nuits de pleine Lune
Où elle adore danser nue autour d’un feu avec ses sœurs.
Mais elle donne des cours à plein temps aux quatre filles de Neptune,
Jeunes sirènes ingénues, qui nécessitent un professeur.
Tableaux de Tamara Phillips sur https:www.tamaraphillips.ca .
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