
L’est en avril, au fil de l’eau et en mai, la fille de l’air
Car la sirène n’a pas d’heure, encore moins la météo.
Le temps qui passe va à vau-l’eau, le temps qu’il fait va à l’envers
Peu lui importe la froideur, la pluie ou les temps idéaux.
Même l’hiver, la sirène s’en fout ; elle sait comment rompre la glace.
Pareil les jours de canicule ; de toute façon, elle vit à poil.
Si le Soleil devenait fou, elle prendrait la Lune à la place.
À ceux qui la trouvent ridicule, elle leur tire les cordons du poêle.
Tableau de Stojan Milanov.
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