
À l’aube, la maîtresse sirène, debout sur son phare perchée,
Tient dans sa main la canne à pêche et ferre un rayon de soleil.
De l’horizon quelques carènes, par la chatoyance alléchées
Bien rapidement se dépêchent pour y gagner un peu d’oseille.
Mais la femme-poisson perfide les leurre d’un soleil couchant
Et les marins perdent leur temps à contrôler leurs appareils.
Puis, la créature sylphide se met à entonner son chant
Et les hommes se faire tout autant piéger et se faire tirer l’oreille.
Tableau de Catrin Welz-Stein.
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