
Les oies sauvages volent bas par les temps qui courent ici-bas
Et même les canards sauvages, pourtant fidèles, sont volages.
Quelque chose dans leurs regards me laisse un sentiment hagard ;
Si j’en crois mon chapeau melon, rien ne va plus dans nos vallons.
Tous les oiseaux perdent la tête, le canard, l’oie et l’alouette.
Même le héron au long cou brusquement n’est plus dans le coup.
J’en ai parlé à mon cheval qui m’a dit que ce carnaval
N’était rien d’autre que le reflet de mes poèmes et mes pamphlets.
Tableau de Simon McCheung.
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