La folie des alpages

Quand j’ai croisé le vieux berger, juste à la sortie du village,
Qui transhumait sans ses moutons, ni chien, ni bâton, ni musette,
Je l’entendis qui gambergeait sur la folie dans les alpages
Qui lui donnait tant de boutons qu’ils perlaient sous sa chemisette.

Je découvris le pot-aux-roses à l’ombre des chênes tranquilles ;
Les brebis discutaient de laine et de coton mercerisé
Tandis qu’un bélier, l’air morose, comptait avec son coupe-fils
Des peaux de bêtes assez vilaines délavées et pastorisées.

Hier, aux alentours du Château de Kyburg avec de vrais moutons mais un faux berger.

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