Histoires à dormir d’hibou

Quand j’écris lors de mes nuits blanches à l’encre des rêves nocturnes,
L’aurore en efface les traces et le soleil couvre l’oubli.
Alors j’appelle sur sa branche le maître hibou taciturne
Qui me sort de sa paperasse un souvenir que je publie.

Parfois je veille et me rendors, parfois je rêve, parfois je songe ;
Je peins des tableaux de poèmes, j’écris des vers à contrecœur.
J’ouvre la boîte de Pandore qui ne contient que des mensonges
Sous l’œil du Grand-Duc de Bohème, mon plus fidèle chroniqueur

Les histoires à dormir d’hibou, j’en lis tous les jours dans les journaux et les médias. Particulièrement depuis la catastrophe épidémique ; pas de confinement mais si peut-être, pas de Noël sauf l’été prochain, fermeture des restos mais pas les MacDo, télétravail pour tout le monde non mais presque, vaccin pas obligatoire mais nécessaire, camps d’isolement pour les réfractaires à la mise à l’écart, etc. … et l’ordre nouveau dans le désordre complet.

Tableaux d’Agnès Boulloche.

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