Splendeur de l’apparat, magnificence de la richesse, faste de l’opulence

Splendeur de l’apparat, magnificence de la richesse, faste de l’opulence

Au milieu de ses pairs de France, tout le pouvoir est rassemblé
Entre les mains du petit roi selon la loi démocratique.
J’ai l’impression qu’il est en transe, peut-être même qu’il m’a semblé
Que, dans son costume à l’étroit, il paraîtrait technocratique.

Leurs visages s’affichent en jaune car ils reflètent la nation
Qui s’insurge contre un palais qui fait abstraction des petits.
Petits hères de secondes zones, chômeurs en détermination,
Pauvre émigré sénégalais, tous ceux qui n’ont plus d’appétit.

Selon les lois de l’univers, il y aurait deux infinis :
L’infiniment grand du pouvoir et l’infinie morosité.
Ceux qui ne passeront pas l’hiver, pour qui demain tout sera fini
Et ceux qui ne cessent de promouvoir toute leur somptuosité.

Comment en sommes-nous arrivés à ce système pyramidal ?
La loi de la vie est cruelle : tu manges ou tu seras mangé !
L’humanité reste rivée à une société féodale ;
Hier, le sang coulait dans les ruelles et aujourd’hui, rien n’a changé.

Tableau de Fabienne Barbier

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