
Sur de vieilles photos fuchsia, Kaloma se réfugia
Pour les hanter et occuper les épreuves aux bords découpés.
Elle préférait le noir et blanc pour y transparaître en tremblant
À moitié nue presque impudique, juste un voile en guise de tunique.
Elle habitait un ossuaire et déambulait en suaire,
Le corps encore bien enrobé, elle sortait à la dérobée,
Pointant les mamelles opulentes de sa poitrine corpulente,
Les yeux fixés, observateurs, sur l’intrépide spectateur.
Quand je l’ai vue, je l’ai aimée ; hélas le portrait consumé
Disparaissait entre les grains du cliché remplit de chagrin
Formant un brouillard si épais qu’on l’aurait coupé à l’épée.
« Adieu Kaloma, à Dieu vat ! » Dis-je à l’aura qui s’esquiva.
Photo de M. L. Pressler.
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