Seins nus aux quatre saisons

Au printemps ses bourgeons éclosent et sa fleur tendre s’épanouit
Dès le matin lorsque les feux du soleil de mes yeux l’admirent.
Le soir dans notre maison close, j’observe le galbe inouï
De sa poitrine sur mes cheveux et ma joie de les affermir.

L’été dévoile ses colliers de perles fines et de fruits mûrs
D’où sort un lait érotisé par la chaleur de ses mamelles.
Par le chemin des écoliers, je pars juste entre les fémurs
Et remonte comme hypnotisé vers les tétons de ma femelle.

L’automne et ses couleurs transmutent sur ses rondeurs ambre et cuivrées
Avec juste un vert essentiel qui parsème sa touffe tendre.
Entre ses deux monts, je permute maintes caresses, énivré
Du parfum doux consubstantiel auquel j’ai seul droit de prétendre.

L’hiver blanchit ses mamelons comme deux petites congères
Que mes mains dévalent en luge, puis remontent et puis redescendent.
Et, cerise sur le melon, les miches de ma boulangère
Mouillent comme après le déluge lorsque mon amour la transcende.

Tableaux de Félix Valloton.

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