Pensées éparses et saugrenues

Pensées éparses et saugrenues

Tu peux sortir nue, si tu veux, mais n’oublie pas de te couvrir ;
Un rhume est si vite arrivé et les tétons sont si sensibles !
Si j’ai le droit de faire un vœu, ce serait de pouvoir t’offrir
Un truc pour faire saliver d’envie mon organe extensible.

Tu peux sortir incognito sans crainte pour ta renommée
Car l’attirance des appas surpasse le portrait-robot
Par les organes génitaux qui parviennent à point nommé
À rendre les hommes babas qui trouvent ton charme trop beau.

On se souvient des émotions, du plaisir démultiplié
Mais l’image de la première fille n’y est pas toujours rattachée ;
Malgré son corps en promotion auquel on a dû se plier,
Le visage est parti en vrille noyé de sens amourachés.

Au paradis des femmes nues, je viendrai pour y dénicher
Celle que mon cœur a élue par un charme des plus bénins.
Et son visage revenu d’entre tous mes portraits fichés
Rayonnera dans l’absolu qui est l’Éternel féminin.

Tableau de Robert Edward McGinnis.

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