
Avant la vie, on ne sait plus ; après la vie, on ne sait pas ;
D’un but qui se serait complu des plans de maman et papa.
Un passé photographié et que l’on se repasse en boucle ;
Un futur chorégraphié dans un réseau plein d’escarboucles
Sous un soleil grenat foncé d’une planète phosphorée,
L’âme se serait enfoncée dans un beau paradis doré.
Cet avenir hypothétique, comparé au monde réel,
S’effondre après le prophétique destin du peuple d’Israël
Que la Bible voudrait nous faire, avec tous ses contes de fées,
Admettre afin de satisfaire la peur de la mort échauffée
Par des religions qui prétendent nous donner la vie éternelle
Alors que leurs dogmes s’attendent à mater notre vie charnelle.
Je vis mon présent comme un onde captée par mon corps récepteur
Qui suit un lien qui vagabonde entre des mondes émetteurs.
Quand mes batteries fatiguées sonneront l’heure du départ,
Mon destin sans cesse intrigué recouvrira sa quote-part.
Photo de John Wilhelm.
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