
Si l’on tait le sexe des anges, en revanche on sait des élus
Qu’ils se réincarnent en femmes une fois admis au paradis.
Cela paraît au début étrange que les hommes n’aient point de salut
Pour ne pas dire même infâme venant d’un dieu de parodie !
Mais ses voies, si impénétrables que personne n’y comprend rien,
Débouchent en fait sur l’Éternel Féminin consacré.
Les chemins incommensurables arpentés par tous les terriens
Trouvent donc leur but maternel dans le divin dessein sacré.
Par quel moyen s’introduit-on dans les vagins qui irradient
De sainteté dont la fournaise dépasse l’enfer du plaisir
Et donc, comment se reproduit-on quand on est femme au paradis ?
Par une parthénogenèse d’un Dieu qui s’appellerait désir !
Mais c’est idiot puisque les âmes ont toutes été réincarnées !
La gestation, l’allaitement et la séduction féminine
Dont nous les humains disposâmes devient LE mystère incarné
Qui trouvera conjointement SA résolution sibylline.
Photo de Spencer Tunick sur https:www.theguardian.comartanddesigngallery2022sep10the-naked-ambition-of-spencer-tunick-in-pictures .
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