Mayahuel

Mayahuel

Quatre-cents seins sur la poitrine – autant de lapins vertueux –
Ont propagé la renommée que Mayáhuel a inculquée.
On en décore la vitrine des marchands de spiritueux
Pour attirer à point nommé tous les amateurs de pulque.

Dans la mythologie aztèque, Mayahuel était l’épouse
De Patecatl, dieu dévoué à la santé et au pulque.
L’acheteur, dans sa vinothèque, lorsqu’il l’achète par lot de douze,
Obtient l’ivresse inavouée du goulot au divin bouquet.

Pourquoi le pulque ? Pourquoi pas ! « Le monde entier est un cactus ! »
Chantait Dutronc pince-sans-rire sur des paroles de Lanzmann.
Moi-même à la fin d’un repas, j’affiche le même rictus
En tétant l’objet du délire direct au sein de la brahmane.

Dans la mythologie aztèque, Mayahuel est la déesse de la fertilité, de l’abondance, de l’ébriété mystique et de l’agave. Selon une version elle est l’épouse de Patecatl ou autre version la sœur. Elle est aussi la mère des Centzontotochtin, les 400 dieux de l’ivresse. Prononcez « poulké ».

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