
Celle qui sème à tous les vents les mots de mon vocabulaire
Est nue comme ma page vierge qui attend son inspiration.
Et quand ma muse vient au devant d’une défaillance épistolaire,
L’esprit l’accueille, mon cœur l’héberge et je reprends ma narration.
Ainsi je l’habille de vers et je l’abreuve de ma prose
Afin qu’elle me souffle l’envie de lui écrire un mot d’amour.
Parfois mon poème est pervers, parfois il est à l’eau de rose
Mais d’un style qui la ravit à l’aide d’un soupçon d’humour.
Tableau de Nikolay Ninov.
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