Les apprentis-sorciers

Les apprentis-sorciers

Quand l’ vieux sorcier se retirait le soir pour regagner le ciel ;
L’homme et sa femme en profitaient pour jouir avec leurs émotions ;
Le monde entier les attirait avec ses tours superficiels
Mais les voyages nécessitaient un moyen de locomotion.

D’un cheval de bois abandonné par des archanges cavaleurs,
Qu’ils enfourchèrent afin de voir plus loin derrière l’horizon,
Après une longue randonnée, ils souffrirent de la chaleur
Et s’arrêtèrent sans savoir qu’ils connaîtraient la trahison.

Ils arrivèrent épuisés à « l’auberge où il fait bon vivre ! »
Et déjeunèrent d’une pomme empoisonnée de connaissance
Il en furent traumatisés, leurs yeux s’ouvrirent et découvrirent
Qu’ils étaient nus, rien d’autre en somme qu’avoir donné trop de confiance.

Honteux et confus, repartirent nos deux pécheurs originels
Sur leur canasson de fortune, la pomme coincée entre les dents.
Et la leçon que je soutire du secret de polichinelle
C’est que quand tu manques de thunes, reste confiné comme Adam.

Tableau de Hanna Silivonchyk.

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