De tous mes lapins posés

De tous mes lapins posés

Longtemps j’ai posé des lapins à tous ceux qui se délectaient
De chercher la médiocrité là où ils pensaient me connaître.
On m’a planté tant de grappins en pensant qu’ils me débectaient
Et j’en ai tant d’aspérités que j’les ai changées en fenêtre.

Il m’en reste un, un lapin blanc qui s’amuse à déambuler
D’un trou de mémoire à creuser dans mes échecs et mes succès.
Finalement sans faux-semblants, c’est lui qui me fait fabuler
De balivernes en billevesées qui m’aident à crever mes abcès.

« Se délecter de la médiocrité d’autrui reste le comble de la médiocrité. » Amélie Nothomb.

Tableau de Catrin Welz-Stein.

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