
Mon Bombyx, ce lépidoptère qui venait du nord de la Chine
Avait occupé mon mûrier devenu son petit chez-soi.
Comme il n’était que locataire, je tapais donc à la machine
Un contrat pour le teinturier à qui louer mon ver à soie.
Bien que le Bombyx domestique se développe dans sa chenille,
Il prétendait se débiner sans payer le prix de mes arpents.
Grâce à un cornet acoustique que je plaçai sous les ramilles,
J’ai pu, son fil, rembobiner comme fait le charmeur de serpent.
Illustration de Holly Clifton.
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