
Entre le flux et le reflux, les bateaux ne font qu’obéir,
Fidèles à la loi des marées et la mécanique des fluides.
Pourtant il serait superflu de leur demander de trahir
Par leurs attaches amarrés et leurs craintes envers le liquide.
Or, la fortune et ses revers nous font également tanguer,
Attachés aux liquidités et aux pressions économiques.
Prenons le problème à l’envers : à force de nous haranguer,
L’horreur de la cupidité nous mène en bateau anémique.
Tableau d’Éric Le Pape.
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