
Passe le temps sur mon postérieur tant que je guette l’aventure,
Notant les feux passer au vert comme éternelle ritournelle.
Mais au carrefour ultérieur, les mêmes feux contre-nature
Semblent limiter l’univers d’une attente sempiternelle.
J’attends l’amour comme au printemps, trouver un cœur concomitant ;
J’attends l’enfant comme l’été et voir ma vie s’y refléter ;
J’attends la fin comme en automne et sa retraite monotone ;
J’attends la mort comme un hiver pour redoubler mon univers
Je t’attends toi, qui lis ces vers… mais tu t’en fous, tu n’es qu’un veau
Que l’on dirige, tel un héros, vers l’abattoir, t’éliminer.
J’attends que ce monde à l’envers soit remplacé par un nouveau
Pour recommencer à zéro, mon histoire n’est pas terminée.
Illustration de Ner-Tamin.
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