
Quand nous aurons abandonné ces fichus masques imbéciles
Qui n’ont jamais que défendu l’économie protectionniste,
La tessiture amidonnée laissera des traces indélébiles
Marquant les visages morfondus par leurs cicatrices bien tristes.
Et malheureusement pour moi qui ne l’ai presque pas porté,
J’afficherai ma tête intacte et me ferai vite repérer.
J’attendrai donc au fil des mois que ces marques soient emportées
Dans l’oubli du zéro-contact que je n’ai plus qu’à espérer.
Illustration d’Enki Bilal.
Laisser un commentaire