
Les pieds ancrés dans les saisons mais pourtant la tête hors du temps
Comme une peur de se noyer dans la fuite éperdue du temps.
Ainsi le corps dans la maison accuse la course du temps
Tandis que s’éloigne du foyer un esprit nu d’un autre temps.
Ainsi le rythme impitoyable qu’impose un temps autoritaire
Courbe le corps, flétrit les chairs comme un vêtement de saison
Dont les modes inexorables qui soumettent les caractères
Plient les souvenirs les plus chers dans les coins obscurs des maisons.
Tableau d’Anna Ewa Miarczynska.
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