
Comme je passais sous un arbre, l’odeur me monta à la tête
Et j’entendis une voix frêle dire : « S’il vous plaît embrassez-moi ! »
Tandis que je restai de marbre, des lèvres semblables aux fleurettes
D’un arôme de thym et de prêle mirent mon cœur en émoi.
La reine des forêts – discrète à l’ordinaire dans ces bois –
M’est apparue avec sa traîne faite de fleurs et de fougères.
Je connus des amours secrètes telles qu’elles me laissèrent sans voix
Et depuis ce jour je m’entraîne à biser la reine fourragère.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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