La plongée d’Andromède

Le corps reconnaît sa substance plongée dans l’élément liquide ;
La peau exprime sa nudité pareille au contact amoureux
Et l’eau rafraîchit l’existence, celle qui paraissait insipide
Mais retrouve sa limpidité dans ce courant doux langoureux.

Le corps recouvre ses réflexes dans chaque partie de lui-même ;
Les bras retrouvent leurs fonctions et les jambes, leur propulsion.
Le sexe n’a plus de complexe, il redevient l’organe qui sème ;
Même le cœur fait la jonction avec le sang en impulsion.

Tableaux de Marco Ortolan.

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