

Parfois les pissenlits ressemblent aux lettres tendres écharpillées
Que les amoureux désœuvrés ont déchiré aux quatre vents.
Et les mots perdus se rassemblent dans les étoiles éparpillées
Pour laisser la vie manœuvrer et semer l’amour survivant.
Je vois le vol des dandelions comme des milliers de promesses
Que des cœurs esseulés confient à la clémence du hasard.
Si j’en crois un vieux tabellion qui m’a conté, je le confesse,
L’heur d’un Cupidon déconfit et déçu par tout ce bazar.
Tableaux d’Oleg Mayorov.
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