

Bien que vêtue de pied en cap, moi, à travers ses vêtements,
Je vois les pensées qui l’habillent selon la mode de son cœur.
À son regard qui me décape, elle a tendance évidemment
À croire que je la déshabille et m’envoie toute sa rancœur.
Comme elle sait que je perçois ce qui émane de son cœur,
Elle s’abrite pudiquement d’une carapace avisée.
Hélas, son mamelon sursoit à m’informer à contrecœur
Qu’elle aimerait avidement que je rehausse ma visée.
Tableau de Silvio Porzionato.
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