
L’art ne prétend pas nous décrire la beauté que nous regardons
Mais ce que cache l’apparence des masques en contradictions.
Ainsi m’amusé-je à écrire des vers piquants comme un chardon
Pour mieux dévoiler l’aberrance de belles phrases en réaction.
Mais lorsqu’à son tour l’art abstrait défie l’école académique
Pour s’affranchir de la matière pour des conceptions hors du temps,
Alors je réponds, trait pour trait, d’une poésie alchimique
Qui sur ma muse et sa crinière verse une prose de printemps.
Qui versifie sur la crinière de ma muse un jeune printemps.
Photo de Stefan Gesell.
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