Dans la main – 2

Tenir le monde dans sa main, avec l’infini qu’il contient,
Ressemble à un rêve utopique ou à la folie des grandeurs.
J’y ai cru quand j’étais gamin mais aujourd’hui, je le maintiens,
C’est aussi fantasmagorique que la promesse d’un vendeur.

Le monde me tient dans sa main, je ne cherche plus à comprendre
La physique et ses dimensions me mesurent à leurs proportions.
Ce que j’ai appris en chemin, je dois déjà le désapprendre
Car le temps est la condition de ma propre disproportion.

Gravure de Maurits Cornelis Escher.

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