Les mondes intérieurs – 1

Dommage qu’on ne puisse voir comment on est à l’intérieur ;
Pensées d’amour, pensées de haine, pensées de bien, pensées de mal.
Nous aurions enfin pu savoir et voir tout le monde extérieur
De la couleur de l’âme humaine, divine tout autant qu’animale.

Les femmes seraient-elles teintes en rose et les hommes des bleus de l’âme ?
Les enfants aux mille couleurs et tous les seniors transparents.
Nous y verrions les cœurs moroses ou animés par une flamme
D’amour mais aussi les douleurs d’avoir à perdre nos parents.

Sans doute que la compassion et l’empathie peuvent permettent
De sentir toutes les nuances par l’écoute plus que par les yeux.
Pourtant plus forte est la passion, plus forte sont les amourettes
Et plus aveugle l’influence des attachements fallacieux.

Tableaux de Victoria Gilpin.

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