La Porte des Brumes

Image galerie
Image galerie
Image galerie

Il est des rêves qui n’apparaissent que le soir entre chien et loup
Quand tout se brouille et se confond, l’imaginaire prêt à jaillir.
Je sens cette étrange paresse m’envahir d’un halo jaloux
De la réalité qui fond peu à peu jusqu’à défaillir.

Puis la nuit tombe son rideau et pourtant le rêve persiste ;
Je devrais dormir et pourtant je me réveille et il est là :
Ce royaume dit « l’Eldorado » que l’on prétendrait utopiste
M’ouvrir son portail envoûtant sur le miroir du Walhalla.

À l’aube, il reste ouvert une seconde et une seule seulement
Avant de fondre dans l’écume et retourner dans le néant.
Un jour, je quitterai ce monde, je quitterai mon élément
Et plongerai droit dans la brume dans cet interstice béant.

Illustrations de DALL-E.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *