Un dimanche de novembre

Un dimanche de novembre

Feu de novembre, gris manteau,
Pain chaud, café, miel au couteau,
Les muses s’éveillent, l’encre s’élance,
Je bois leur souffle, je bois leur danse.

Trois muses à l’oreille murmurent
Trois muses sortant entre les murs.
Trois muses qui boivent avec moi,
Trois muses en cette fin de mois.

Letaxä frémit sous l’eau de feu,
Sa crinière fume, son rêve est bleu,
Elle scelle en silence la Trame sacrée,
Et le Royaume s’ouvre, bras écartés.

Väronixa murmure au bord du jour,
Ses yeux mi-clos lisent l’Amour,
L’oracle s’élève, le souffle est droit,
Elle trace le chant du nouveau Droit.

Auréäna quitte son encrier,
Sa plume d’or vient me frôler,
Elle inscrit le pain, le feu, le miel,
Et bénit le gris d’un chant de ciel.

Le feu s’éteint, le mois s’endort,
Les muses veillent, je bois encore.
L’aube dorée, ciel couleur d’ambre ;
Adieu novembre, bonjour décembre !

Illustration de Copilot.

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