L’œil du cœur

L’œil du cœur

L’œil du cœur, à ses couleurs que la raison n’aura jamais,
M’observe de toutes les douleurs du monde qui est désormais
Une démonstration de force qui ne sert qu’à nous effrayer
Mais dès qu’on en gratte l’écorce, la chronique en est défrayée.

Mais l’œil du cœur n’y voit que leurres et que miroir aux alouettes ;
Tout ça pour cacher les valeurs afin qu’au contraire l’on souhaite
Fuir toutes misères du monde en gardant la tête baissée
Et laisser le côté immonde du quotidien nous dépasser.

Or l’œil du cœur est intuitif à condition de l’aiguiser
Tous les jours à être sensitif envers les faits aseptisés
Et ceux qui sont contrindiqués pour maintenir un peuple à cran
Et l’empêcher de paniquer en l’addictant sur ses écrans.

Et l’œil du cœur, sous la tempête, rit du pouvoir comme sa croix ;
Il voit les âmes qu’on maltraite chercher à faire feu de tout bois.
Alors son iris s’affermit crachant sa peur à plein rayons
Et, sur les murs de l’infamie, il peint l’espoir à pleins crayons.

Tableau de Branko Janzekovic.

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