
Elle m’encercla de ses cuisses, plus souples qu’un filet de varech,
Et dans ses yeux brûlait la mer, un gouffre de sel et de fièvre.
J’y tombai comme un naufragé qui ne sait si c’est un remake
Et fuit le flot qui le dévore, puis vient s’y fondre à pleines lèvres.
Sa peau vibrait de mille vents, sa bouche aspirait mon courage,
Et chaque écume au creux des reins fur un effroi d’adolescent.
Elle m’enseigna l’adoration d’un cri poussé par tant de rage,
Le corps offert comme un autel, le baiser fou, incandescent.
Puis, dans un rire de tempête, elle me relâcha soudain ;
J’étais brisé ,infiniment heureux d’avoir connu ses pièges
Car la sirène n’est pas nuisible mais c’est comme un coup de gourdin
Vers un abîme où l’on renonce à sa vie qui s’y désagrège.
Texte d’Alysée Rose et Tableau d’Antonyuk.
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