Maisons à vivre

Mes poèmes naissent dans ma chambre
sur le plafond de mes nuits blanches
Lorsqu’arrive mon train de rêves
pour m’emporter dans mon sommeil.
Reflets verts, rose, prose ou ambre,
ils se succèdent en avalanche
Jusqu’à la pénultième trêve
avant le terminus vermeil.

Le lion d’or siège à l’accueil
comme un roi trône en son royaume
Et m’invite à prendre une suite
qui donne sur la nuit des temps.
Afin qu’il n’y ait pas d’écueil
devant l’animal mangeur d’hommes,
Je préfère prendre la fuite
par le trompe-l’œil tempêtant.

Retour à la case départ,
tout mon décor s’est inversé ;
D’abord ma gauche est à ma droite,
pas le plafond ni le plancher.
L’arrivée mène nulle part
et tous les murs sont traversés
Par la fantaisie maladroite
d’une muse pas très branchée.

Tableaux de Marvin Kolpanowicz.

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