
L’été s’en va à la vitesse d’un cheval de race au galop
Et Perséphone ne peut plus suivre l’automne seule à bicyclette.
Alors elle brûle la politesse aux vacanciers en pédalo
Qui, surpris dès qu’il aura plu, devront rentrer à l’aveuglette.
Car Perséphone va apporter en plus des colchiques dans les prés,
Pluies et brouillards, purées de pois, grêles et tonnerres à tue-tête.
Dès septembre il faudra porter parapluies, bottes et cirés ;
Le soleil ne fait plus le poids et les orages sont à la fête !
Tableau d’Alexandre.
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