
De bas en haut, de haut en bas, elle nage à la verticale
Avec ses frères de même race, tous les rescapés du déluge.
Mais elle évite en contrebas ceux qui nagent à l’horizontale,
Tous parés de noires cuirasses, souvenir d’un ancien transfuge.
Remarquez les longs pieds palmés de notre sirène ébonite
Qui évolue dans les eaux vertes pour remonter à la surface !
Brusquement sur la mer calmée rejoindre l’âme-sœur bénite,
Cheminant à sa découverte pour se retrouver face-à-face.
Un peu ce qui m’est arrivé alors que je cherchais la rime
D’un mot difficile à trouver sur une mer de Reflets-Vers.
Laissant mes pensées dériver, voici qu’une sirène m’arrime
Pour me tendre « lu et approuvé » un mot arraché au Cap-Vert.
Tableau d’Eduardo Bolioli sur https:clubofthewaves.comsurf-artisteduardo-bolioli .
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