



Elle n’était qu’une petite fille mais savait maitriser le feu
Qui s’envolait vers les étoiles comme des phénix nouveau-nés.
Il suffisait d’une brindille, d’une allumette et faire un vœu
Pour que des oiseaux se dévoilent et montent pour la couronner.
Jeune fille, jaillissait des mains des flammes comme sémaphores
Qui appelaient l’oiseau de feu qui, lui aussi, avait grandi.
Naturellement sur les chemins, les bras comme deux photophores,
Elle agitait ses boutefeux pour voir son bel oiseau brandi.
Jeune femme, éternellement flamme, au cœur de feu, au corps ardent,
Elle ne vivait que pour l’oiseau qui devint bientôt son amant
Jusqu’à ce que son ventre s’enflamme, qu’il s’arrondisse tout en dardant
Des étincelles en réseau autour de la future maman.
Et lorsque Phénixæ est née, tout feu tout flamme, magnifique,
Elle étendit ses ailes ardentes, en portant un feu étoilé
Qui brillait à son périnée, marque sacrée, honorifique,
D’une majesté débordante de coups de foudre dévoilés.
Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux de les créditer.
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