Laure novice no vice

Avant de devenir prêtresse des quatre éléments de la Terre,
La novice va se nourrir d’eau de pluie et de fleurs des champs,
Se repaître avec allégresse des rayons doux alimentaires
Du soleil pour sa libido, son dernier, avant le couchant.

Sur ses épaules l’eau ruisselle d’une rosée inachevée
Où l’éclat du pavot s’accroche comme des taches rouge sang.
Sous la pluie fine, elle chancelle, heureuse de parachever
Sa vie claire comme de l’eau de roche tombant d’un ciel éblouissant.

C’était la Laure des coquelicots perçant les champs de blé dorés ;
Nue sous sa robe de bohème poussant gaiement des petits cris
Sous les assauts inamicaux mais qui semblaient les adorer
Comme on marche dans un poème qu’on n’aurait pas encore écrit.

Tableau de John Anster Fitzgerald.

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