Vibrations d’un soleil couchant

Après le solstice, l’enfer de l’astre solaire mégalo
Qui nous entraîne dès l’aurore à subir le feu du destin,
Qui monte, rougit et s’enferre avec ses rayons au galop
Qui s’éternisent et qui pérorent jusqu’au couchant interminable.

Et je flamboie à l’horizon salué du chant des oiseaux !
Et je mets le chauffage à fond dès que je suis à l’apogée !
Et je brûle comme un tison les peaux d’un tempo furioso !
Et je n’me couche pas, je fonds dans un crépuscule prorogé.

C’est comme un jeûne de fraîcheur, un ramadan de canicule
Au minimum d’activité sous le cagnard qui alourdit
L’espace-temps d’un poids bêcheur qui rend les costards ridicules
Et donne envie de nudité, les pieds dans l’eau, abasourdi.

Tableau de Hermann Max Pechstein sur https:www.faz.netaktuellrhein-mainkulturmax-pechstein-und-die-macht-der-sonne-19584714.html .

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